Des années après l’arrêt du mythique festival du film fantastique au Grand Rex, le genre a enfin trouvé un nouvel écrin dans notre belle capitale avec le PIFFF.
La preuve avec cette seconde édition réussie, qui a proposé au public des oeuvres très variées, brassant tous les aspects du fantastique, du thriller mystérieux au drame social apocalyptique, et de belles rencontres avec les cinéastes.
Le festival s’est ouvert sous les meilleurs auspices avec le déjanté John dies at the end, du revenant Don Coscarelli, et s’est terminé dans une ambiance électrique, avec les infirmières de Silent Hill menaçant les spectateurs téméraires de leurs coups de scalpels vengeurs. Entre les deux, des documentaires intéressants (Side by side sur le passage au numérique), des choses étranges (Trailer wars qui nous a imprimé de force dans le cerveau les mots “The electric chair!”), des anthologies de sketches (The ABC’s of death), la projection du cultissime Bad Taste de Peter Jackson, de Quatre mouches de velours gris de Dario Argento, une nuit Clive Barker, et plein d’autres pépites du genre…
Vous trouverez ci-après notre compte-rendu de la manifestation :
Présentation du festival
Panorama des longs-metrages en competition
Palmarès
[Critique] Silent Hill : Révélation
On espère une édition 2013 à la programmation aussi diversifiée, et encore plus forte qualitativement, histoire d’imposer une bonne fois pour toutes le PIFFF comme une des dates majeures de l’agenda du fantasticophile, et le cinéma qui l’héberge, le Gaumont Opéra Capucines, comme l’un des temples du cinéma de genre.