– Les Sauroctaunes, d’Erwann Surcouf –

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Axel Excel… L’incroyable, le grandiose, l’excellent Axel Excel…!
Adoré de tout, Axel Excel est le plus grand des Sauroctaunes. Suivi de ses redoutables chasseurs de monstres, il parcourt sans peur les plaines hostiles, traverse les déserts arides et surmonte les monts insurmontables pour sauver les peuples des viles créatures surgit des entrailles de la Terre, répandant sans pitié le chaos, la désolation et la mort…!

Axel Excel… L’invincible, l’invulnérable, l’immortel Axel Excel…! Enfin, jusqu’à ce qu’il meure, en fait…
Terrassés par le gigantesque Tamaro, Axel Excel et sa troupe laissent derrière eux les quatre jeunes gamins qui les suivaient avec admiration dans l’espoir de devenir eux-mêmes de valeureux sauroctones. Des gamins un peu paumés mais qui devront faire preuve de courage, de malice et d’unité pour survire aux mille dangers qui les attendent dans cet enfer où à tout moment peuvent surgir de l’ombre insectes géants, détrousseurs sanguinaires et moines ninjas mutants !

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Commence alors un grand voyage dans ce monde étrange fortement inspiré du médiéval et de la fantasy, mais où les gens portent autour du cou des reliques comme un pin’s parlant de chez Total, ponctuent leur phrase par des « smiley pas content » en toutes lettres, où utilisent des expressions qui ressemblent étrangement à notre langage actuel érodé par le fil du temps. Très vite, on comprendra donc que cet enfer dans lequel évolue les héros ne s’inspire pas uniquement des classiques de la fantasy, mais également des restes de notre civilisation rasée par quelque catastrophe ! Naturelle, écologique et/ou humaine ? On n’en saura pas plus pour l’instant, cet épais premier opus prenant son temps pour poser les bases de ce « nouvel ancien monde » et suivre l’évolution de nos frêles bambins et apprentis sauroctones… fins prêts à en découdre dans le second tome !

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Un récit au dessin faussement simpliste, l’étonnant travail d’Erwann Surcouf sur les aplats de couleurs apportant véritablement du corps à son trait si fin et retenu, et son sens du découpage offrant un rythme et une lisibilité parfaits pour cette aventure post-apocalyptique aussi dépaysante que captivante !

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* Les sauroctones, d’Erwann Surcouf (ed. Dargaud)

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