Malgré ses qualités indéniables (ne serait-ce que sont visuel ultra-réaliste impressionnant), je suis resté hermétique à cet album glacial, oppressant, et violent (par son sujet comme par son traitement).
Néanmoins, je ne peux décemment pas le passer sous silence tant sa personnalité est forte et qu’il est osé de publier de tels albums, peu faciles d’approche mais se démarquant clairement du gros de la production, monopolisant les rayons des librairies avec des produits insipides tels que l’adaptation du dernier film de Dany Boon.
* Communiqué de presse :
« Dans une société totalitaire et belliqueuse inspirée de l’idéologie nazie, le soldat Köstler fait l’expérience d’une inexplicable peur face à la mort lors d’une terrible bataille. Ce sentiment, inédit pour lui, l’amène peu à peu à remettre en cause son dévouement au régime. Or, Köstler est muté dans la plus cynique, la plus brutale et la plus fanatique de toutes les unités : celle des Skraelings !
Skraeling est un cauchemar politique mais aussi un récit humaniste qui évoque les tragédies liées aux choix personnels dans des situations extrêmes : fanatisme, silence, soumission pour certains, désobéissance, opposition, et révolte pour d’autres. »
Skraeling, de Lamy & Venzi (ed. Ankama)