Depuis plusieurs semaines, un mot revenait sans cesse dans les forums de discussions sur le net, dans les textes des blogueurs cinéma et autres lieux d’échanges entre cinéphiles : Inception.
C’est-à-dire le titre du nouveau film de Christopher Nolan, que la grande majorité de privilégiés l’ayant vu en avant-première s’accordait à encenser : “Film-somme”, “grand moment de cinéma”, “film de l’année”, “claque visuelle”,…
Une pluie de louanges, y compris de la part de geeks pourtant élevés aux Kubrick, Lynch et autres Tarantino…

inception bis

Alors que vaut-il vraiment, ce fameux film ? Est-ce l’oeuvre brillantissime annoncée ou une arnaque, comme le prétendent quelques plumes marquant leur différence du troupeau de critiques enthousiastes ?
Soyons clairs, Inception n’est pas un chef d’oeuvre cinématographique si on le compare aux films majeurs de certains grands metteurs en scène, dont ceux préalablement cités, ni même le meilleur film de Christopher Nolan, The Dark knight restant probablement un tout petit cran au-dessus…
Il souffre de menus défauts sur lesquels nous reviendrons ultérieurement, qui nous empêchent d’être totalement satisfaits.

Mais force est de constater qu’il s’agit d’un excellent film de genre, diablement efficace, prenant, enthousiasmant de maîtrise…
Avouons-le, il y a bien longtemps qu’un blockbuster hollywoodien ne nous avait à ce point emballés.

Principal atout du film, son scénario malin, écrit par Nolan lui-même. Un petit bijou de construction narrative, qui repose sur une ou deux idées-forces parfaitement exploitées : Dans un futur proche, des ingénieurs ont mis au point un appareil qui permet de pénétrer par effraction dans le cerveau d’un individu endormi, pendant la phase de rêve, quand le subconscient fonctionne à plein régime. Ainsi, il est possible d’aller dénicher les secrets les mieux gardés, les plus intimes d’un individu – c’est le processus d’extraction – ou, plus compliqué, de lui implanter une idée, une conviction – c’est la fameuse inception…

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Des hommes se sont spécialisés dans ce type d’espionnage industriel moderne, sans arme ni violence. Dom Cobb (Leonardo DiCaprio) est l’un des meilleurs… Mais ce choix de vie a fait de lui un fugitif traqué par la police, par ceux à qui il a soutiré des informations et même par la compagnie qui l’emploie, après le semi-échec d’une mission… Impossible pour lui de remettre les pieds sur le sol américain, où ses enfants l’attendent pourtant…

Alors, quand une de ses ex-victimes, un puissant industriel japonais,  lui propose de l’aider à retrouver sa vie d’avant en échange d’un “petit service”, il accepte illico.
Mais la mission en question n’est pas des plus facile. Il s’agit d’implanter dans l’esprit de l’héritier d’un richissime homme d’affaire (Cillian Murphy) l’idée de démanteler complètement l’empire bâti par son père, de revendre actions et biens, au profit de son concurrent – devinez qui… Or les personnalité “à risques” sont généralement entraînées par des spécialistes à résister à ce type d’effraction. Dans leurs rêves, les sujets créent des “projections” mentales chargées de détecter et de mettre hors d’état de nuire tout intrus. Un peu comme des anticorps tentant de stopper une bactérie ou un virus. “Concrètement”, cela se traduit par des miliciens armés jusqu’aux dents qui n’hésitent pas à tuer les éléments étrangers, avec pour effet de les éliminer du rêve.
Pour réaliser cette inception sans que la victime ne se rende compte de quoi que ce soit, Cobb a mis au point un plan audacieux qui implique deux rêves dans le rêve…

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Comme dans tout bon film noir, la première partie s’applique à montrer comment le personnage principal recrute son équipe de spécialistes : Un bras droit ingénieux (Joseph Gordon-Levitt), une “architecte des rêves” chargée de créer un décor labyrinthique suffisamment performant pour semer les assaillants (Ellen Page), un expert en manipulation mentale, pas maladroit avec une arme à feu (Tom Hardy), un magicien du sédatif (Dileep Rao) et le commanditaire lui-même (Ken Watanabe)…
Avec peu de scènes, et en environ une heure de film, Nolan réussit la gageure de donner aux spectateurs les clés de cet univers aux règles complexes, de rendre les personnages attachants mais aussi d’ébaucher les tourments qui agitent le personnage central, Cobb, et qui pourraient compromettre la réussite de l’opération… Le cinéaste connaît ses classiques. Il s’appuie intelligemment sur cette structure narrative classique mais éprouvée et sur de vieilles ficelles encore terriblement efficaces, suffisamment en tout cas, pour nous donner envie de suivre le “casse du siècle” planifié par ces drôles de braqueurs…

Le reste du film est du même calibre. Essentiellement consacré à l’exécution de l’opération, évidemment bien plus ardue que prévue, il nous plonge au coeur de l’action, avec le même brio que les plus belles séquences de The Dark knight.
Dès leurs premiers pas dans le rêve, les membres du commando sont pris sous le feu nourri des petits soldats du subconscient et, sous pression, doivent accélérer les phases de leur plan.
Le film prend alors toute son ampleur avec l’idée des rêves dans le rêve. Le principe est simple : les personnages s’endorment dans le rêve et se retrouvent dans un autre rêve. A chaque fois, un des membres du groupe reste dans la dimension de départ, afin de réveiller les autres et leur permettre de “revenir à la surface”.
Cobb et ses complices se retrouvent vite dans des strates de réalité différentes, mais aussi dangereuses les unes que les autres. Un faux-pas dans une de ces couches de rêve et c’est la sécurité du groupe entier qui est menacé. Si l’homme chargé de réveiller les autres venait à être abattu, alors l’esprit des autres resterait coincé dans les limbes…

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Autre bonne idée, l’exploitation d’une temporalité à géométrie variable. Dans les songes, le temps est étiré. Quelques minutes de sommeil correspondent à plusieurs heures de présence au sein du rêve. Donc dans le rêve dans le rêve, le temps est encore plus distendu, et ainsi de suite…
D’où un suspense à tous les étages qui, par la grâce d’un montage  parfaitement minuté, fonctionne de manière optimale. On se retrouve balloté d’un univers à un autre, vibrant pour les personnages, craignant pour leur survie dans ces milieux hostiles où leur pire ennemi se retrouve peut-être dans leurs propres démons…
Inception, c’est du grand, du très grand spectacle, mené tambour battant, mais sans esbroufe. Du plaisir narratif à l’état brut…

… doublé d’un plaisir esthétique. Car le film de Christopher Nolan est visuellement splendide. Du fait de la texture particulière des songes, le cinéaste peut s’autoriser l’emploi massif d’effets spéciaux qui, pour une fois, sont réellement au service de l’intrigue tout en nous en mettant plein la vue.
Par exemple, on y découvre la ville de Paris telle qu’on ne l’a jamais vue – et tel qu’on ne la verra probablement jamais – repliée sur elle-même par la force de l’imagination d’un personnage. De la même façon, on peut s’attendre à voir un train débouler au milieu d’une rue, ou de passer en un battement de cil d’une cage d’ascenseur à une plage de sable fin.
Et quand le sujet en train de rêver commence à sortir du sommeil, tous les éléments du songe s’effondrent les uns après les autres, de façon impressionnante…
A voir tout ceci, on pourrait croire que la création d’effets visuels est un jeu d’enfant. Mais il y a probablement beaucoup de boulot derrière tout ça, comme le justifie sûrement le budget du film – 160 M €, quand même…
Ce qui est sûr, c’est que Nolan a eu raison de faire confiance à son équipe habituelle, désormais bien rodée après Le Prestige et The Dark Knight.

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Du coup, le cinéaste britannique peut soigner sa mise en scène, jouant sur la géométrie des plans, le timing et l’agencement des séquences, les mouvements de caméra amples mais discrets… Chaque plan a son utilité, assurant la cohérence de cet univers et de ses règles propres.
Que ceux qui ont peur de ne rien y comprendre se rassurent : scénario et réalisation sont suffisamment subtils pour permettre à tout le monde de suivre sans problème cette plongée dans les méandres du subconscient.
Et que ceux qui craignent au contraire un film trop lourdement explicatif ne se fassent pas trop de souci. Bon, on n’est pas dans Mulholland drive non plus, mais le film réussit à conserver de bout en bout son aura de mystère…
Nolan ne prend jamais le spectateur pour un imbécile. Il lui donne les clés pour s’immerger dans l’oeuvre, mais ne lui mâche pas trop le travail non plus. Il se paie même le luxe d’une fin ouverte, libre d’interprétation, cristallisée autour d’un minuscule objet – une toupie – dont la fonction est ici capitale…
Brillant et vertigineux de bout en bout…

Mais cette belle mécanique ne serait rien sans les acteurs. Ce sont eux, par leur talent et leur apparente complicité, qui rendent crédible leurs personnages et permettent d’adhérer instantanément à ce groupe de braqueur d’un nouveau genre.
Dans un registre assez voisin de son rôle tourmenté et fiévreux dans Shutter Island, DiCaprio est de nouveau impressionnant. Et on ne peut que saluer le discernement dont il fait preuve pour ses choix de carrière.
Ellen Page évolue également en terrain connu, puisque, forte de son physique juvénile, elle incarne souvent des étudiantes surdouées (Smart people) ou dotée d’un sacré caractère (Juno).
Quant à Marion Cotillard, elle trouve ici l’un de ses plus beaux rôles, lui offrant tour à tour d’être inquiétante et dangereuse, tueuse impitoyable faisant tout pour empêcher Cobb de mener à bien sa mission, puis bouleversante quand on découvre son histoire personnelle. Une performance intense qui prouve à ses détracteurs qu’elle n’a pas besoin d’être grimée en Edith Piaf pour être convaincante…

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A leurs côtés, on est heureux de retrouver des acteurs peu connus, mais qui s’installent durablement, de film en film, dans le paysage cinématographique mondial:  Tom Hardy, sorti de la prison de Bronson – où il était impressionnant – se chicane avec Joseph Gordon-Levitt, le coeur brisé de (500) jours ensemble, pour la considération de leur boss. Ken Watanabe poursuit sa belle carrière hollywoodienne et sa collaboration avec Christopher Nolan. Idem pour Cillian Murphy. Tous deux étaient en effet à l’affiche de Batman begins il y a cinq ans…
Ajoutons à cela des petits rôles pour Tom Berenger, Pete Postlethwaite ou Michael Caine, et vous aurez là l’un des castings les plus excitants de l’année

Passons maintenant aux petits bémols qui empêchent Inception de se ranger immédiatement parmi les chefs d’oeuvres du genre…
Car oui, tout n’est pas parfait, hélas…
Déjà, il y a la partition musicale de Hans Zimmer. Pas mauvaise, non, loin de là, mais trop envahissante, notamment durant la première partie. Après, dans le feu de l’action, cela passe un peu mieux. Mais il n’y avait sans doute pas besoin d’appuyer à ce point les séquences avec la bande-son…
Ensuite, quelques petites “erreurs” de montage, du moins des inserts un peu trop brefs qui rendent l’action un peu confuse par moments.
Enfin, un manque certain de noirceur. Sur une telle base, on aurait pu s’attendre à une plongée dans les zones les plus sombres de l’esprit humain, à des visions plus cauchemardesques. Sans aller jusqu’à vouloir singer Silent Hill, il y avait sans doute de quoi terrifier davantage les spectateurs avec le comportement hostile des projections mentales “ordinaires” créées par le subconscient du rêveur que ces soldats belliqueux et surarmés… On aurait aussi apprécié un peu plus d’ambiguïté autour des différents personnages, que chacun soit confronté à ses démons personnels au cours de ce voyage trépidant…
Mais Christopher Nolan a préféré développer prioritairement la belle histoire d’amour entre Cobb et Mall. Le choix se défend…

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A ces petits regrets, certains ajouteront probablement leur déception face à un scénario bien exécuté, mais manquant cruellement de fond.
Pas d’accord… Certes, Inception est avant tout un pur film de divertissement. Mais c’est aussi un véritable film d’auteur, qui reprend toutes les thématiques de la filmographie de Christopher Nolan.
Le personnage de Cobb est typique des personnages filmés par le cinéaste britannique. Il s’agit d’un type doté d’une forte volonté mais tourmenté par son passé et ses démons intérieurs. Obsédé par la mission qu’on lui a confiée, qu’il s’est confiée, et qui pourrait bien avoir des vertus cathartiques.
Oui,  il y a chez lui un peu du Leonard Shelby de Memento, du Will Dormer d’Insomnia ou même du Bruce Wayne des deux Batman de Nolan…
Tous se créent un univers pour échapper à leur sentiment de culpabilité – avoir causé la mort d’un être cher, ou du moins n’avoir pas pu l’empêcher – et Cobb n’échappe pas à la règle, en tentant, pour éviter de penser à des événements douloureux du passé, de verrouiller ses souvenirs et en se tenant à l’écart de son propre univers mental. Une psyché torturée qui parvient malgré tout à contaminer les rêves des autres…
A noter que Cobb était aussi le nom d’un des personnages principaux de Following, le suiveur, le premier long-métrage injustement méconnu de Nolan. Lui aussi était un cambrioleur, un peu plus classique, certes, qui s’introduisait chez les gens pour dérober des objets, mais aussi pour le plaisir de s’introduire dans leur intimité…
Encore un pont entre les films du cinéaste britannique…

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On retrouve dans Inception le goût de son auteur pour les puzzles et les structures alambiquées (Mémento, plutôt pas mal dans son genre…),  pour les histoires de manipulation (Following, Memento, Insomnia) ou de vengeance obsessionnelle (Le Prestige).
Et évidemment, ce nouveau film s’ingénie à nous égarer dans les sinuosités de son intrigue à tiroirs, nous poussant à constamment nous interroger sur les notions de réalité et d’illusion, de fantasmes et de souvenirs. Comme, finalement, toutes les oeuvres précédentes du cinéaste : dans Following, le personnage principal, était entraîné dans une machination diabolique dont il devait dénouer les fils ; dans Memento, Shelby, en proie à un ennuyeux  problème de mémoire, devait lui aussi démêler le vrai du faux ; dans Insomnia, le flic joué par Al Pacino, en manque de sommeil, devait composer avec ses hallucinations ; Le Prestige mettait aux prises deux… illusionnistes – quel meilleur symbole de la manipulation de la réalité !?! – et les deux Batman traitaient du conflit entre identité secrète et identité réelle et la difficulté du personnage central à savoir exactement quel est son véritable masque, Batman ou Bruce Wayne…

Enfin, la trame d’Inception permet à Nolan de traiter indirectement de l’art cinématographique, et plus précisément de son exceptionnel potentiel narratif.
On peut très bien voir dans l’équipe de braqueurs de Cobb l’allégorie d’une équipe de tournage. Un metteur en scène (Cobb), des scénaristes, des décorateurs, des acteurs… Tous au service d’une illusion tellement bien fichue qu’elle ne peut que bluffer leur victime… et le spectateur !

Nolan possède ce don de magicien capable de nous manipuler avec ses trucs et astuces, ce talent de conteur susceptible de nous happer dans des univers merveilleux et de ne plus nous lâcher jusqu’au générique final.
Pour arriver à ses fins, il n’hésite pas, une fois n’est pas coutume, à mélanger les genres, partant de sa catégorie de prédilection, le film noir, pour y greffer d’autres styles cinématographiques : une pincée de science-fiction, un soupçon de fantastique, un zeste de film de guerre, une bonne louchée d’espionnage. Le tout nappé d’une bouleversante love-story et parsemé de petites références à des auteurs majeurs, influences artistiques de Nolan.

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On pense évidemment à Matrix, thriller futuriste aux ressorts narratifs assez similaires, à Paprika de Satoshi Kon, dans lequel l’héroïne était capable de pénétrer dans les rêves – Nolan cite le personnage comme influence principale au personnage d’Ariane, joué par Ellen Page – mais aussi aux films de Kubrick, de Ridley Scott, de Michael Mann. D’autres images nous viennent à l’esprit, celles de films aux sujets similaires, Dark City d’Alex Proyas, Existenz de Cronenberg, et même un vieil épisode de séries comme La Quatrième dimension
Mais qu’on ne s’y méprenne pas, ces références sont parfaitement digérées et le résultat final ressemble absolument à du… Christopher Nolan !

Malgré les petits défauts évoqués plus haut, Inception se laisse voir avec grand plaisir et confirme le talent d’une figure majeure du cinéma américain contemporain. Bien sûr, Nolan n’est ni Bergman, ni Tarkovski, ni Lynch. Mais c’est assurément un auteur à part entière, capable de véhiculer ses obsessions, ses thèmes propres dans des films de pur divertissement. En ce sens, on le comparerait plutôt à un Howard Hawks ou un John Ford, deux cinéastes un temps snobés par la critique pour le côté futile de leurs films, avant d’être finalement reconnus comme des cinéastes de tout premier plan  et des conteurs de génie.
Autant dire qu’il serait idiot de bouder son plaisir et de passer à côté de ce qui est assurément, qu’on le veuille ou non, le principal événement cinématographique de cet été 2010…

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Inception Inception
Inception

Réalisateur : Christopher Nolan
Avec : Leonardo DiCaprio, Ellen Page, Marion Cotillard, Tom Hardy, Joseph Gordon-Levitt, Ken Watanabe
Origine : Etats-Unis
Genre : construction narrative/onirique brillante
Durée : 2h28
Date de sortie France : 21/07/2010

Note pour ce film :

contrepoint critique chez :  Critikat
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4 COMMENTS

  1. On a pensé plus ou moins à la même sur ce film ! Sauf pour la prestation de Cotillard et de cette histoire d’amour qui m’a quelque peu saoulé. Surtout d’entendre la vie en rose de Piaf en boucle aussi, j’ai détesté le choix de cette musique. Mais sinon, il a tout pour être un très bon film.

  2. Wow ! Critique aussi longue que complète. Je m’y retrouve un peu dans la plupart des éléments (et je te remercie d’avoir cité « Paprika », je ne savais pas que c’était une source reconnue par Nolan lui-même !). On pourrai aussi citer l’oublié « Dreamscape » bon film de genre en son temps.

  3. Ha ! Enfin un film Hollywoodien qui en jette et pas qu’un peu ! Le film se laisse regarder tout seul malgré ces 2h30 d’images. Avant de partir le regarder, j’avais lu cette critique ainsi que le contrepoint cité par Boustoune. Et j’ai bien fait, car ça ma permit de me plonger plus facilement dans le film de Nolan. Lorsque tu parles de la musique de Zimmer, j’avoue que comme à l’accoutumé, elle est superbe, mais lorsque qu’on arrive dans le 4éme rêve, avec les montagnes enneigés et que la camionnette tombe du pont, j’avais un peu mal aux oreilles. Ce n’est pas la partis la plus intéressante du film, que j’ai trouver un peu lassante.

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