Chalut les humains,

J’ai beau être un animal superbement sauvage, je n’en suis pas moins sensible, et je suis triste d’avoir appris le décès, ce 23 mars 2011, de l’actrice américaine Elizabeth Taylor.

Je ne suis pas spécialement attiré par les femelles de l’espèce humaine en général, sauf quand elles peuvent potentiellement me câliner et me servir mes croquettes. Mais Liz Taylor, elle, avait quelque chose de félin, ce qui la rendait particulièrement séduisante à mes yeux de chat. D’ailleurs, un de ses plus beaux rôles a été celui de Maggie dans La Chatte sur un toit brûlant, dont nous avons choisi un extrait pour rendre hommage à cette immense comédienne.

Pour ne pas que l’on me taxe de sectarisme félin, et comme je ne suis pas chien, j’ajoute que la belle actrice s’est faite remarquer pour la première fois aux côtés d’un brave toutou, et pas n’importe lequel : Lassie, chien fidèle.
Un petit rôle, mais qui lança sa carrière aux Etats-Unis, avec la réussite que l’on connaît.
Elle a tourné avec les meilleurs cinéastes anglo-saxons : Michael Curtiz, Mervin LeRoy, Richard Thorpe, George Stevens, Charles Vidor, Stanley Donen, Vincente Minelli, Joseph L. Mankiewiczj, Mike Nichols, George Cukor, Joseph Losey, John Huston… Excusez du peu ! Et pas dans des petites oeuvres insignifiantes, ça non! Dans des classiques de chez classique, comme Soudain l’été dernier, Reflets dans un oeil d’or, Cléopâtre, Cérémonie secrète ou Qui a peur de Virgina Woolf? Pas mal, non?
Elle a joué avec les plus grandes stars hollywoodiennes : Joan Fontaine, Irene Dunne, Janet Leigh, Paul Newman, Orson Welles, Mickey Rooney, Montgomery Cliff, James Dean, Rock Hudson, Marlon Brando, Spencer Tracy… J’en passe et des meilleures… Et, bien sûr, Richard Burton, avec qui elle se maria à deux reprises et joua dans de nombreux classiques…

Oscarisée à deux reprises comme meilleure actrice, et une troisième fois pour son engagement dan la lutte contre le SIDA, c’est une grande dame du cinéma et une personnalité féminine forte qui tire aujourd’hui sa révérence.

Alors Chao, Liz… Vous allez me manquer, mais il me reste tous vos merveilleux films à voir et à revoir, sans modération…

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Scaramouche est un... chat. Son heureux maître, Boustoune, l'a baptisé ainsi après l'avoir vu escalader les rideaux et pratiquer l'escrime contre les plantes vertes, à la manière d'un héros de film de cape et d'épée. (Il a longtemps hésité avec Channibal et Cat Vador, mais bon...) Evidemment, avec un tel nom, l'animal ne pouvait que devenir cinéphile. Comme il n'avait rien d'autre à faire que de glander toute la journée sur le canapé, il s'est gavé de DVD et s'est forgé sa culture cinématographique, avant d'accepter de devenir critique pour Angle[s] de vue. Sa spécialité ? Les films dont les félins sont les héros. Et les films qui parlent de boxe et de sports de combat (il kiffe). Mais il doit aussi se farcir la plupart des critiques de films pour enfants (il kiffe aussi, sans l'avouer...). Il aime donner quelques coups de griffes aux films qu'il n'aime pas, et complimenter ceux qu'il aime de sa plus belle plume (volée à un pigeon trop téméraire). En tout cas, il n'aime pas les critiques qui ronronnent. Qu'on se le dise...

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