Personne : Il était une fois un petit oisillon qui ne savait pas encore voler. On était en plein hiver, et un soir, il tombe de son nid et il se retrouve sur le sentier. Alors, il se met à crier : Pi ! Pi ! Pi ! Et il se fend le gosier parce qu’il meurt de froid. Pour son bonheur, voilà qu’arrive une vache, elle le voit et elle veut le réchauffer. Alors, elle lève la queue et PLAF ! Elle pose une galette fumante grosse comme ça. Le petit oiseau, bien peinard et bien au chaud sort sa petite tête et remet ça : Pipiou ! Pipiou ! Mais un vieux coyote arrive au triple galop. Il allonge une patte, l’extrait délicatement de son tas de merde, essuie la crotte et ensuite… Gnap ! Il n’en fait qu’une bouchée.
Mon grand-père me disait qu’il y a une morale à cette histoire mais que chacun doit la trouver tout seul.

[A la fin du film, la morale arrive :]
Jack Beauregard : Ceux qui te foutent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur et ceux qui t’en tirent pas toujours pour ton bonheur. Mais surtout, quand tu es dans la merde, tais-toi !

Mon nom est personne

 

           Terence Hill / Henry Fonda dans Mon nom est Personne de Tonino Valerii

           (Bon OK, c’est un peu tiré par les cheveux, l’histoire de la galette… On fait
            ce qu’on peut…)

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Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) Il aime tous les genres cinématographiques, mais il a un faible pour le cinéma alternatif, riche et complexe. Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… Ah, et il possède aussi un humour assez particulier, ironique et porté sur, aux choix, le calembour foireux ou le bon mot de génie…

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