– Luminae (Tome 2), de Bengal –

* Pour ceux ayant manqué le début : chronique du Tome 1, ici.

Lors de la sortie du premier tome, j’opposais la simplicité du postulat de base au traitement soigné que lui accordait Bengal, donnant ainsi naissance à un univers foisonnant et au visuel extrêmement moderne et puissant.

Ce second tome reprend où s’achevait le précédent – aux portes d’un combat mémorable entre un mage dragon et nos quatre magnifiques guerrières – tout en y ajoutant de nouveaux éléments en la personne d’une mystérieuse reine (et sa cour non moins mystérieuse), prête à interférer dans ledit combat.

Dans cet opus, nous verrons également réapparaître la cinquième protectrice de Luminae – gravement blessée et par conséquent quasiment absente jusque là – qui apportera elle aussi son lot de mystères.

En parallèle, nous continuerons de suivre ce soldat ayant pactisé avec le démon afin d’écraser une tribu d’insoumis lui résistant encore et toujours, et essayerons d’y voir un peu plus clair dans ses plans ténébreux.

Beaucoup d’éléments, donc, dans ce monde tentaculaire où l’on croisera une galerie hallucinante de personnages, vivant dans des lieux tout aussi hallucinants, issus de peuples divers et variés, et se dévouant chacun à des missions et des rêves aussi riches que différents.
Une quantité de données auxquelles l’auteur aurait du consacrer un nombre incalculable de pages pour espérer les exploiter à leur juste valeur.

D’autant qu’une grande partie de ces pages seront déjà dédiées à nous exposer d’épiques scènes d’action.

 

Mais attention, ce n’est pas là une critique : si les scènes d’action sont légion, c’est d’abord pour notre plus grand plaisir, tant Bengal y fait preuve d’une maîtrise époustouflante du découpage et du dynamisme.
Et puis, ne nous mentons pas : jamais on ne se plaindra de se voir offrir tant de cases où l’on pourra nous délecter à l’envi de ces corps envoutants se mouvant si gracieusement sous les pinceaux à la fois aériens, délicats, et nerveux de ce virtuose.

Finalement, le principal défaut de ce diptyque serait peut-être ce mot « Fin » qui vient se poser au bas de la dernière page, auquel nous aurions mille fois préférer un « à suivre » des plus prometteurs.

Bengal, Tome 2/2, de Bengal (ed. Ankama).

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