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– Kaze, de Vincent Dutreuil –

Un haïku en ouverture,
Once de poésie du Levant,
Le ton est donné.

Un trait épais se pose
Sur quelque estampe fabuleuse,
Principe de l’ukiyo-e.   (*)

Rose printanier du cerisier,
Rouge automnale de l’érable,
Le Japon offre ses couleurs.

Douceur des mots,
Finesse et magie des images,
Promesse d’un beau voyage.

Un samouraï valeureux,
Enquête sur un crime odieux,
L’histoire n’est pas en reste.

Un acte d’introduction,
Trois autres pour l’intrigue et l’action,
Le cinquième en conclusion.

Cinq actes distincts,
Cinq parties pour une histoire,
Principe du kabuki.   (**)

Ukiyo-e et kabuki,
Yokai, geisha, nô, et seppuku,
Hommage aux us nippons.

Un auteur, du talent,
Respect et amour d’une culture,
Un album dépaysant.

Un auteur de talent,
Habile conteur et illustrateur,
Un album réjouissant.

Kaze, cadavres à la croisée des chemins, de Vincent Dutreuil (ed. La Boîte à Bulles).

(*) Ukiyo-e : Art pictural japonais traditionnel.
(**) Kabuki : Forme épique du téâtre japonais traditionnel.

13 Comments

on “– Kaze, de Vincent Dutreuil –
13 Comments on “– Kaze, de Vincent Dutreuil –
  1. @ Mo’ : Ah bon, t’as pas aimé ? Je suis étonné…
    Justement j’ai pensé à toi en le lisant et j’étais sur le point de t’écrire pour savoir si tu l’avais lu, si oui, ce que tu en avais pensé… et si non, te le conseiller ;o)
    Raté, donc !

    …et merci d’apprécier tout de même la chronique de cet album ;o)

  2. toute de même !^^ Originale et complète cette chronique.
    Quant à mon avis, je m’y mets tantôt et je le publie la semaine prochaine je pense. Mais je trouve le rythme du scénario saccadé et graphiquement, cela manque d’harmonie. Un ressenti particulier après lecture. La fin ouverte me fait penser qu’il y aura une suite ?

  3. Le rythme est bien particulier, en effet, mais il suit celui du théatre Kabuki, avec un acte bref d’introduction, 3 actes plus long mais bien distincts distillant doucement l’intrique, et un bref acte de conclusion donnant les clefs de l’histoire… peut-être est-ce pour ça que tu l’as trouvé saccadé.
    Quant au dessin, je l’ai trouvé si beau et si en adéquation avec le thème du Japon médiéval : les décors à l’aquerelle ressemblent vraiment à des estampes japonaises, jusqu’au choix des couleurs, et ce trait épais et aérien à la fois semble être tracé par le pinceau d’un maître en qualigraphie… je suis tombé directement sous le charme, dès les premières pages.
    J’attends ton avis avec impatience, chère collègue ;o)

    (ah, et pour la suite, je ne pense pas que ce soit prévu, cet album étant tiré d’un bouquin… mais j’aimerais bien retrouvé le personnage de Kaze et le suivre dans d’autres aventures parsemant sa longue quête)

  4. J’ai adoré le dessin. Mais le scénario fait un peu amateur. On sent que Dutreuil a aimé le livre (que je n’ai pas lu), mais n’est pas un grand scénariste, comme on l’avait déjà vu avec Racine. Du même auteur, je préfère nettement Ada Enigma, mais le scénariste s’est perdu dans du commercial et je pense qu’il n’en refera plus, hélas.

    Simon

  5. @ Simon : Ah ? Qu’est-ce qui te fait dire que le scénario fait amateur ? Je l’ai trouvé bien construit, j’ai aimé le modèle qu’il suit et les références qui l’habitent… après, je ne connais pas le livre non plus. Tout comme je ne connais pas les autres oeuvres de Dutreuil, d’aulleurs…

  6. Bonjour,
    je ne sais pas quel Dutreuil m’a laissé ici ce petit encouragement,
    mais ce n’était pas moi ! Merci à lui quand-même !
    Quoi qu’il en soit, merci beaucoup à Paka pour cette chronique fort sympathique, et si joliment tournée !
    Pour Simon, je suis désolé que le scénario ne t’ai pas convaincu, mais vu la qualité du roman original (paru en français chez 10-18 sous le titre « La promesse du samouraï », que je vous recommande bien sûr chaudement), cela vient sans doute de mon adaptation.
    Merci à tous pour votre intérêt.

    Au plaisir de vous lire.

  7. Bravo, Vincent; je ne suis en général pas très BD, mais je ne manquerai pas d’acheter celui là !

    Y a-t-il une autre association que la nôtre qui puisse se targuer d’avoir parmi ses membres
    déja trois dessinateurs de grand talent : Febvre, Toureil et toi ? Je ne le pense pas ..

    Avec ma considération et mes amitiés, Jacques

  8. @ Vincent : ah, j’ai cru que tu étais le Dutreuil ci-dessus… mais donc, maintenant que c’est vraiment toi, je le redis : merci de passer par ici, merci pour le compliment sur la chronique, et merci pour ce bouquin qui m’a vraiment bcp touché… pour le visuel ET le scénar’ ! (et encore une fois, la forme générale, toute en référence à la culture japonaise, bravo, bravo).

    @ Jacques : De quelle association parles-tu ? Moi, dès qu’il y a trois bons dessinateurs, ça m’intéresse, hé !

  9. Pingback: Kaze, cadavres à la croisée des chemins (Dutreuil) | Bar à Bd

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