Un tabouret nommé Alphonse et un chat détective

Nom de Zeus, les amis ! Montez vite à bord de ma DeLorean volante !
Mais, attention, cette fois-ci je vous embarque pour un voyage dans le futur…!
En effet, si je vous propose un nouveau bond dans le temps, ce n’est pas pour retourner chercher un classique du 7ème art que j’avais lu par le passé, mais au contraire pour vous montrer deux BDs que je lirai très prochainement.
Non pas qu’elles ne soient pas encore sorties, mais c’est juste que là, j’ai une pile de lectures en retard haute comme l’horloge de l’Hôtel de Ville !
Alors pour ne pas risquer une rupture du continuum espace-temps, sautez sur votre over-board et empressez-vous de vous procurer dès aujourd’hui ces deux magnifiques albums… qui m’ont l’air tout aussi excitants que la Féérie Dansante des Sirènes !

* Le premier, c’est Le Trop Grand Vide d’Alphonse Tabouret, de Sybilline, Capucine & Jérôme d’Aviau (ed. Ankama).
Pour vous en parler, je laisse la parole à Jean-David Morvan :

« Ce qui est bien quand on n’est plus un petit, c’est qu’on se rend compte que les bons livres pour enfants sont aussi bons pour les grands.
Ils comportent des chemins que, petit, on parcourt avec fascination, sans bien comprendre le paysage qui nous entoure, ni même se souvenir des embranchements que l’on a pris pour y parvenir.
Mais une fois qu’on a quitté la forêt du livre, il nous reste une étrange sensation, celle d’avoir un peu grandi.
Et quand, enfin, on a parcouru beaucoup de sous-bois entre les pages de beaucoup d’ouvrages, on découvre qu’on est devenu grand. Et on arrive à décoder ce qu’on avait juste ressenti. C’est une sensation extraordinaire : celle de revenir sur soi-même.
Il y a certains livres qui vous font refaire ce chemin. Qui vous rappellent d’où vous venez et vous font redevenir petit le temps de courir les bois à nouveau.
Le Trop Grand Vide d’Alphonse Tabouret en fait partie.»

Jean David Morvan

* Le second, rien de bien original, mais bien loin d’être banal non plus, c’est le quatrième tome de Blacksad, la magnifique série de Diaz Canales et Guarnido (ed. Dargaud).
Pour vous faire une idée, jetez un œil au brief ci-dessous :

« Dans les rues de La Nouvelle Orleans, alors que la fête de Mardi Gras bat son plein, Blacksad arpente le bitume à la recherche d’un homme parti sans laisser d’adresse. Cet homme s’appelle Sebastian. Il est pianiste de jazz et, accessoirement, consommateur de drogues. Son producteur, un certain Faust, s’inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles et confie ses craintes à Blacksad. La mort de Sebastian serait un rude coup porté à la musique et mettrait en péril l’avenir de sa maison de disques. Mais Faust dit-il la vérité, toute la vérité ? Avec un nom pareil, il y a de quoi se poser des questions… Dix ans après la création de la série, les auteurs de Blacksad reviennent avec un quatrième album à la beauté tragique. Car l’ombre de la mort plane sur ces pages, portées par le trait toujours aussi somptueux de Guarnido et par un scénario d’une rare maîtrise signé Juan Díaz Canales. Décrit par Guarnido comme « un polar très noir qui se déroule dans une ambiance à la fois sombre et festive, servi par un scénario d’une grande profondeur », L’enfer, le silence entraîne le lecteur dans une ville fascinante où la musique se conjugue avec une authentique joie de vivre, tandis que le héros vivra une expérience magique qui ne manquera pas d’amener ce même lecteur à s’interroger sur son sort… »

* Le Trop Grand Vide d’Alphonse Tabouret
* L’enfer, le silence (Blacksad, Tome 4)

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