3ème Paris International Fantastic Film Festival – Paris (75009)
– du 19 au 24 novembre 2013 –

PIFFF2013– Bonjour, je suis Jean-Pierre Tombale. Bienvenue à notre grand jeu “Qui veut gagner des frissons”! Nous accueillons aujourd’hui un nouveau candidat. Ah, Monsieur, prêt pour la première question?
– Euh, ben c’est que je passais juste par là, moi. et je… euh…
– Très bien! Allons-y! Alors première question : Hormis à L’Etrange Festival, où le public parisien peut-il voir de nombreux films fantastiques et horrifiques inédits ?
-Euh… Oulah, j’en sais rien, moi… Allez, je vais dire, au pif… euh…
– Excellente réponse!
– Ah?!? Mais euh, je n’ai pas rép…
– Oui, Monsieur, le Paris International Fantastic Film Festival. Le PIFFF, pour les intimes! La troisième édition se tiendra cette année du 19 au 24 novembre dans l’antre du Gaumont Opéra Capucines. Pour le plus grand plaisir des amateurs. Bon, passons à la seconde question : Quelle nation asiatique sera particulièrement présente cette année au PIFFF, avec trois films dans les différentes sections?
– Pfff… Comme je vous l’ai dit, pour moi tout ça, c’est un peu du japonais…
– Oui, absolument, il s’agit de trois films japonais! En compétition, Real le nouveau Kiyoshi Kurosawa. Hors-compétition, le barré HK/Forbiden super hero, avec son héros qui porte une petite culotte en guise de cagoule. Et, en séance-culte, l’excellentissime Perfect blue de Satoshi Kon.
– Ben ça alors… Mais là, il faut que…
– Dernière question pour le jackpot. Quel thriller paranoïaque de John Frankenheimer sera projeté dans la section des “séances-cultes”?
– Mais euh, il faut me laisser maintenant… C’est quoi cette opération diabolique destinée à me garder captif ici? Fichez-moi la paix!
– OUUUUUII: C’est ça! Opération Diabolique. Il y aura aussi Re-Animator de Stuart Gordon et le génialissime The Wicker man, dans sa version final cut (pas le remake neuneu avec Nicolas Cage, hein, l’original de Robin Hardy). Vous avez gagné, Monsieur! Hé, Monsieur?!? Revenez! Vous ne voulez pas savoir ce qu’il y aura d’autre à ce 3ème PIFFF?
Bon, je le dis quand même. Alors en compet’, hormis Kurosawa-san, nous aurons le nouveau film du duo Cattet/Forzani, L’Etrange couleur des larmes de ton corps, Odd Thomas, un film de Stephen Sommers sur un scénario de Dean Koontz, le nouveau Lucky McKee, au titre évocateur, All cheerleaders die, des frissons venus d’Irlande (Love Eternal), une curieuse histoire avec un ours en peluche qui prend vie (Animals) et l’inévitable film d’infectés (The Battery).
Ah! Monsieur, vous voilà revenu. Je vois que vous avez rencontré notre vigile, Franck Einstein…
– Voui, fa fé mal, quand même…
– Alors je peux vous dire la suite du programme, hors compétition. Que du beau monde, mon cher Monsieur! Neil Jordan et son Byzantium. Alex De la Iglesia et ses Sorcières de Zugarramundi, Greg McLean et son Wolf Creek 2! Plus un documentaire sur le festival de Gerardmer… Et vous ne manquerez pas non plus les deux compétitions de courts-métrages hexagonaux et internationaux. Ni la nuit Stephen King, avec la nouvelle version de Carrie, entre autres…
Alors heureux?
– Mais puisque je vous dis que je m’en moque du fantastique, moi…
– Ouh! Il commence à m’énerver, lui… Bon, Frankie, zigouille-moi ce petit guignol qui ne s’intéresse pas au grand-guignol… Ah! Chers téléspectateurs, c’est la fin de notre programme. Merci d’avoir regardé “qui veut gagner des frissons”. A très bientôt pour une autre émission. Et rendez-vous au PIFFF, pour ceux qui auront le bon goût d’y aller!

Renseignements : Paris International Fantastic Film Festival

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Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) Il aime tous les genres cinématographiques, mais il a un faible pour le cinéma alternatif, riche et complexe. Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… Ah, et il possède aussi un humour assez particulier, ironique et porté sur, aux choix, le calembour foireux ou le bon mot de génie…

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