36ème Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique)
– du 1er au 08 octobre 2021 –

FIFF Namur 2021Belges, Belges,
Françaises, Français,
Namurois, Namuroises,
Francophones, Francophiles,
Mon maître au garrot Thomas Lilti, Président du jury longs-métrages
Mon centimètre et quelques Yolande Moreau, Présidente du jury courts-métrages,
Public chéri, mon Namur,

Dieu me pardonne cette introduction empruntée à Pierre Desproges (1) pour annoncer la très prochaine ouverture du 36ème Festival International du Film Francophone de Namur, mais sans doute le défunt humoriste français aurait-il apprécié une telle manifestation qui célèbre la francophonie, lui qui aimait tant la langue française, mais aussi le brassage des cultures et le cinéma sous toutes ses formes, du long au court, du documentaire à la fiction, du film d’art & essai au divertissement populaire.

Le FIFF de Namur, c’est déjà une compétition de longs-métrages. Guillaume Canet viendra présenter son nouveau long-métrage, Lui, avec son actrice principale Virginie Efira. Rappelons que l’an passé, l’actrice était aussi en compétition pour Adieu les cons, qui a fait son chemin et conquis le public. On souhaite au film de Guillaume Canet le même destin. On y retrouve aussi Întregalde de Radu Muntean, qui faisait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Les spectateurs découvriront également les nouveaux films de Rachel Lang (Mon légionnaire, avec Louis Garrel et Camille Cottin), Frédéric Baillif (La Mif), Patric Jan (La Mesure des choses), Anaïs Volpé (Entre les vagues), Sophie Dupuis (Souterrain), Mehdi Hmili (Streams), Fabien Gorgeart (La Vraie famille), Kidy Aïcha Macky (Zinder).

C’est aussi une seconde compétition, dédiée aux premiers films. Là aussi, on retrouve des films qui étaient sélectionnés à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, comme Les Magnétiques de Vincent Maël Cardona, qui avait remporté le Prix SACD, ou The Sea ahead d’Ely Dagher. Mais aussi White building qui a reçu un prix à la dernière Mostra de Venise. Parmi les autres compétiteurs, citons Freda de l’haïtienne Gessica Généus, Les Héroïques de Maxime Roy ou Neptune frost de Saul Williams et Anisia Uzeyman.

Jamais deux sans trois… Une compétition de courts-métrages verra s’opposer une vingtaine de films, que sera chargé de départager le jury présidé par Yolande Moreau.

L’ouverture et la clôture seront assurés par deux films qui étaient en compétition à Cannes : Les Intranquilles de Joachim Lafosse ouvrira les festivités dans la joie et la bonne hum…euh, non, pas vraiment, puisqu’il raconte le quotidien difficile d’une femme dont le mari est atteint de troubles bipolaires. Pas le film le plus joyeux du monde, donc, mais néanmoins du bon cinéma et de belles performances de Leila Bekhti et Damien Bonnard. Catherine Corsini fera, elle, la clôture avec La Fracture, une oeuvre qui ausculte la France d’aujourd’hui et ses maux sociaux. Aïe, encore une oeuvre sombre et déprim… Ah non, tiens. Plutôt une comédie – assez noire, certes – mais avec de vrais moments de rigolade, grâce au jeu plein de fantaisie de Valeria Bruni-Tedeschi. Encore du cinéma percutant et joliment exécuté…

Egalement au programme, quelques avant-premières : Alors on danse de Michèle Laroque, Animal de Cyril Dion, Eiffel de Martin Bourboulon, Gogo de Pascal Plisson, Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg. Plus un panorama du documentaire belge et une sélection de films courts et long venus de la Flandre.
Ajoutez à cela quelques séances spéciales, rencontres et leçons de cinéma, rencontres professionnelles, un FIFF Campus dédié aux étudiants, des projections familiales, des concerts, des expos, des promenades thématiques et vous verrez que toutes les conditions sont réunies pour faire passer de bons moments aux festivaliers, qui se déplaceront en nombre pour célébrer le 7ème Art.

Pour prendre connaissance de l’intégralité de ce copieux programme et accéder à la billeterie, nous vous invitons à consulter le site du festival.

(1) : Un hommage à ses plaidoiries dans Le Tribunal des Flagrants délires, émission radiophonique française des années 1980

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Rédacteur en chef de Angle[s] de vue, Boustoune est un cinéphile passionné qui fréquente assidument les salles obscures et les festivals depuis plus de vingt ans (rhôô, le vieux...) Il aime tous les genres cinématographiques, mais il a un faible pour le cinéma alternatif, riche et complexe. Autant dire que les oeuvres de David Lynch ou de Peter Greenaway le mettent littéralement en transe, ce qui le fait passer pour un doux dingue vaguement masochiste auprès des gens dit « normaux »… Ah, et il possède aussi un humour assez particulier, ironique et porté sur, aux choix, le calembour foireux ou le bon mot de génie…

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